Sexothérapeute Lyon et en ligne

Laurie RB -Thérapeute de l’intime

« Un espace libre et confidentiel pour explorer

l’intime, l’émotionnel et le relationnel. »

Blocages, mental envahissant et sexualité

C’est est une réalité vécue par de nombreuses personnes. Difficulté à ressentir, mental envahissant, douleurs ou absence de plaisir… Ces signaux peuvent indiquer une déconnexion entre le corps et l’esprit dans l’intimité. Dans cet article, je t’explique comment ce blocage s’installe, ce qu’il révèle, et comment on peut en sortir, en douceur.

Ce que j’appelle un blocage dans le corps

Parfois, le blocage est clair : il y a du vaginisme, des douleurs, des contractions, des troubles de l’éréction. Le corps se ferme, refuse. Et puis parfois, c’est plus diffus. Ce sont des femmes, des hommes qui ne parlent jamais de leur corps, qui n’ont pas les mots pour décrire une sensation, qui sont dans le mental et pas dans le vécu. Comme si elles/ils étaient absent.es de leur propre expérience.

Souvent, cela se traduit aussi dans l’acte sexuel : les pensées vagabondent, l’instant présent échappe. L’orgasme, quand il est là, est difficile à décrire. Le corps ne parle pas, ou si peu. L’intimité devient automatique, souvent centrée sur la pénétration, avec une approche héritée d’une éducation qui oublie le ressenti, le subtil, le lent.

Pourquoi est-ce si difficile d’habiter son corps ?

Parce que notre mental est puissant, et qu’on a rarement appris à ralentir. Parce que la performance, l’efficacité, la réussite sont des injonctions constantes. Et que dans cette société qui valorise la tête, les émotions vite digérées et les actions rapides, on oublie que ralentir, ce n’est pas « ne rien faire ». C’est un acte de résistance. C’est une manière de reprendre contact avec soi.

Et puis il y a l’anxiété, les traumas parfois, les systèmes de défense du corps qui se mettent en place inconsciemment. Le système nerveux prend le relais, se met en mode survie. Et dans ces moments-là, le mental ne suffit plus : il faut passer par le corps.

Ce que je vois quand le corps se réveille

Quand mes accompagné.es reconnectent à leurs sensations, je vois leur visage s’ouvrir, leur souffle s’apaiser. Elles/ils retrouvent de la fluidité, du mouvement, du plaisir. On ne parle pas d’émotions ici, on parle de sensations. C’est une nuance importante. Parce que la sexualité, si elle commence dans la tête, se vit surtout dans le corps.

Petit à petit, ils/elles apprennent à ressentir : le chaud, le froid, la pression, la tension, la douceur. Ils/elles comprennent leurs limites, ce qui les nourrit, ce qui les dérange. Et c’est là que l’intimité prend un nouveau sens.

Comment je les accompagne dans ce retour à soi

À leur rythme. Toujours. Je n’impose rien, je propose. Parfois ce sont des visualisations, des explorations sensorielles, des exercices en solo ou avec un partenaire. On peut parler de slow sex, d’auto-exploration, de sensualité non pénétrative. Sans objectif, sans pression, sans performance.

Mon approche est intuitive, douce, respectueuse. Elle s’adapte à chaque personne, à son histoire, à son corps. Parce que ce chemin-là ne se fait pas en ligne droite. Il se fait en spirales, avec des allers-retours, des prises de conscience, des silences et des élans.

Ce que j’ai envie de te dire, à toi qui te reconnais peut-être

Tu n’es pas seul.e. Ce que tu vis n’est pas une fatalité. Et surtout : tu n’as pas à « savoir » pour ressentir. Parfois, on comprend avec le corps avant de mettre des mots.

Les approches verbales sont précieuses, mais elles ne suffisent pas toujours. Le corps a son propre langage. L’écouter, c’est déjà commencer à guérir. C’est retrouver du pouvoir sur ton intimité. C’est t’autoriser à vivre pleinement ce qui te traverse.

Et ça, ça change tout.

Avec bienveillance

Laurie

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