Sexothérapeute Lyon et en ligne

Laurie RB -Thérapeute de l’intime

« Un espace libre et confidentiel pour explorer

l’intime, l’émotionnel et le relationnel. »

Qu’est-ce que le vaginisme ?

Le vaginisme, c’est quand la pénétration devient douloureuse, difficile, voire impossible.
Ce n’est pas un manque d’envie, ni un refus conscient. C’est un réflexe du corps qui se contracte, se ferme, comme pour se protéger.

Très souvent, ce blocage se manifeste dès l’anticipation de la pénétration. Il peut rendre toute tentative sexuelle ou gynécologique anxiogène, voire impossible.

Ce que l’on ne nous dit pas : méconnaissance du corps et silence autour du périnée

Ce qui rend le vaginisme encore plus difficile à vivre, c’est aussi la méconnaissance que nous avons de notre propre corps.

On ne nous a pas appris à connaître notre périnée, à comprendre notre anatomie intime, à écouter nos sensations.
On avance souvent à l’aveugle, avec cette idée que “ça va venir tout seul”… jusqu’au jour où le corps dit non.

Et quand il dit non, on se sent coupables, seules, incomprises.
Mais la vérité, c’est que ce n’est pas notre faute : on ne nous a pas transmis les clés.
Et ça, c’est une responsabilité collective.

Le cercle vicieux du vaginisme :

Douleurs, Appréhension, Contractions, Évitements

Le vaginisme installe un cercle vicieux.
Plus on a mal, plus on a peur.
Plus on a peur, plus on évite.
Et plus on évite, plus la douleur persiste — jusqu’à devenir une habitude du corps.

Ce n’est pas une question de volonté.
C’est une mémoire. Une tension. Une protection.
Et pour en sortir, il faut du temps, de la douceur, et un accompagnement adapté.

Une prise en charge pluridisciplinaire est essentielle

Dans chaque accompagnement, je commence toujours par orienter vers une consultation gynécologique ou avec une sage-femme, pour vérifier qu’il n’y a pas de causes physiologiques spécifiques.
C’est une étape importante : ne pas se forcer, mais s’assurer que le corps va bien.

Ensuite, si tout est ok sur le plan médical, nous avançons ensemble en sexothérapie.
On explore les peurs, les croyances, les conditionnements, les traumatismes parfois, toujours à ton rythme.

Et systématiquement, j’oriente aussi vers un·e kiné spécialisé·e en rééducation périnéale, pour que le corps puisse lui aussi se libérer, en parallèle du travail émotionnel.

Ce lien entre psyché et corps est fondamental. Le vaginisme n’est pas “dans la tête”. Il est dans le corps et dans l’histoire. Et il mérite qu’on l’aborde dans toute sa complexité.

En conclusion : se reconnecter à soi, en douceur

Le vaginisme n’est pas une fatalité.
C’est un signal du corps, une invitation à ralentir, à écouter, à se reconnecter.

Que tu sois en couple ou célibataire, ce chemin de reconnexion à toi-même est précieux.
Il mérite d’être accompagné avec bienveillance, patience et respect de ton rythme.

Tu n’es pas seule.
Et surtout, tu n’as rien à prouver.
Ton corps mérite d’être entendu, jamais forcé.

Avec toute ma bienveillance.

Laurie

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