Quand l’attachement t’a fait mal… mais que tu veux encore y croire

Tu t’es attaché·e. Et parfois, tu t’es oublié·e.
Tu as aimé avec tout ton cœur ou peut-être avec toute ta peur.
Et ce que tu as reçu en retour… t’a laissé des traces.
Pourtant, malgré les blessures, il y a encore cet élan.
Ce désir de lien. Cette envie d’y croire. D’aimer autrement.
Et si c’était possible ? Même après tout ça ?


Quand l’attachement fait mal

L’attachement, c’est ce mécanisme profondément humain qui nous pousse à créer des liens, à chercher la sécurité, à s’ouvrir à l’autre.
Mais, selon ce qu’on a vécu  dans l’enfance, dans des relations passées  cet attachement peut devenir insécurisant.

Certain·es s’attachent très fort, très vite, par peur d’être abandonné·es. D’autres se ferment dès que le lien devient trop proche. Parfois, on alterne les deux : on a soif de lien mais on ne s’y sent jamais vraiment en sécurité.

C’est ce qu’on appelle un style d’attachement insécure.
Ce n’est ni une étiquette, ni un défaut.
Mais une stratégie adaptative, une manière de survivre émotionnellement.

Et dans la relation amoureuse, ça peut faire mal. Très mal.
Tu t’accroches à quelqu’un qui ne veut pas de toi.
Tu t’éloignes de quelqu’un qui t’aime bien.
Tu confonds amour et anxiété.
Tu crois qu’aimer, c’est souffrir, se sacrifier ou se perdre.

Mais non. Ce n’est pas ça, l’amour.

Tu n’es pas ton attachement

Tu n’es pas ton schéma.
Tu es la personne qui peut l’observer, le comprendre, le transformer.

Ton système d’attachement n’est pas figé. Il n’est pas une condamnation, ni une identité.
Il est une carte. Et comme toute carte, il peut être relu, actualisé, adapté.

Quand tu commences à observer tes réactions, ce qui te déclenche, ce qui t’apaise, ce qui te fait fuir ou t’accrocher  tu reprends la main.

Tu comprends que certaines de tes blessures ne viennent pas de cette relation actuelle, mais d’un passé qui continue à réagir.
Tu réalises que tu peux créer de la sécurité en toi, petit à petit.

Et c’est là que tu redeviens libre.


Aimer autrement, c’est possible.

Aimer autrement, ce n’est pas ne plus avoir peur.
C’est ne plus laisser la peur dicter tes choix.

Tu peux apprendre à :

  • te réguler quand tu sens l’angoisse monter
  • reconnaître les signaux de ton système d’attachement
  • différencier une alerte de ton passé d’un danger réel
  • poser des limites claires sans te couper du lien
  • choisir des relations qui nourrissent ta sécurité, pas ton stress

Aimer autrement, c’est construire un lien où tu peux être toi, sans te perdre, sans t’éteindre, sans te faire violence.
C’est possible. Même après les douleurs.
Même si ça n’a jamais été ton modèle.
Même si tu en doutes encore.

Petite introspection guidée

Zone G : mythe ou réalité ? Quand l’orgasme féminin échappe aux fantasmes anatomiques

Une quête, une promesse… un point ?

Il a fait couler beaucoup d’encre. Fascine, intrigue, alimente les fantasmes comme les complexes.
On l’appelle le « Point G ». Un nom presque magique pour désigner ce qui serait une zone du vagin capable de déclencher, seule, des orgasmes puissants. Mais que dit réellement la science ? Existe-t-il un endroit précis, une sorte d’interrupteur du plaisir ?

Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que ce fameux « point » est en réalité une zone érogène, ressentie par certaines personnes à environ 2 à 4 centimètres de l’entrée du vagin, sur la paroi antérieure (vers le pubis). Une surface légèrement plus rugueuse, parfois sensible, parfois non.
Une zone, pas un bouton.
Et surtout : pas un gage d’orgasme.

Anatomie et nuances : ce que la science met en lumière

Depuis les années 2000, plusieurs études en imagerie et dissection anatomique ont tenté de localiser ce point. Aucune structure anatomique clairement distincte n’a été identifiée.
Ce que l’on ressent ici, c’est probablement l’activation indirecte d’un organe bien plus vaste : le clitoris.

Le clitoris, cet organe mal connu

Longtemps réduit à son gland visible, le clitoris s’étend en réalité bien au-delà. Il comporte :

Ce que l’on appelle parfois “orgasme vaginal” correspond souvent à une stimulation interne… du clitoris, via ses racines ou bulbes. Ce n’est pas moins réel. Mais c’est une erreur de cartographie : on croit que le plaisir vient du vagin, alors qu’il émane du clitoris.

Tous les plaisirs sont légitimes, pas obligatoires

Certaines personnes disent ressentir du plaisir en stimulant cette zone. D’autres non. Et c’est ok.
Le plaisir ne suit pas une carte universelle. Il dépend de l’histoire, du relâchement, du lien à soi, parfois de la répétition.
Mais dans tous les cas, il est essentiel de rappeler que :

Squirting, éjaculation féminine… un peu de clarté

Il est difficile de parler de la “zone G” sans évoquer le squirting et l’éjaculation féminine, souvent confondus.

Le squirting

Le “squirt” désigne une expulsion soudaine de liquide par l’urètre, pendant une excitation intense. Ce liquide provient en majorité de la vessie, même s’il est souvent clair et inodore.
Certaines personnes le vivent, d’autres non. Cela ne dit rien de leur capacité à jouir, à se connecter, à aimer.

L’éjaculation féminine

Elle est plus discrète : quelques gouttes d’un fluide plus épais, sécrété par les glandes de Skene (souvent comparées à une prostate féminine). Ce liquide est libéré par l’urètre, parfois pendant l’orgasme, mais pas toujours.

L’un et l’autre ne sont ni des objectifs, ni des preuves d’intensité. Ce sont des manifestations possibles, mais non systématiques du plaisir sexuel.

Une invitation à explorer autrement

Le plaisir sexuel n’est pas un sprint vers l’orgasme, ni une chasse au trésor anatomique.
C’est un chemin sensoriel, parfois imprévisible, souvent subtil, toujours personnel.

Quelques pistes douces pour explorer :

En conclusion : remettre le plaisir au centre, pas un point

Il est temps de sortir des dogmes : le plaisir féminin ne se mesure ni à un lieu précis, ni à un résultat.
Certaines ressentent une zone G, d’autres pas. Certaines squirttent, d’autres non. Toutes sont normales.

Ce qui importe, c’est de retrouver la liberté d’explorer son intimité avec curiosité, douceur, sans pression.
Et parfois, d’être accompagnée pour dénouer ce qui entrave l’accès au plaisir ou à l’orgasme.

Envie d’aller plus loin ?

Je propose des accompagnements doux et personnalisés autour de la sexualité consciente, de l’intelligence émotionnelle et du lien au corps.

Explorer le désir autrement : pistes douces pour se reconnecter

« Le désir, on le croit évident, spontané, linéaire… Mais dans la réalité des corps, des cœurs, il est souvent bien plus complexe. »

J’ai eu envie d’écrire cet article parce que le désir revient très souvent dans les séances. Il intrigue, il inquiète parfois. Il se fait attendre, il se perd, ou il déborde.

Il n’est ni mécanique ni logique. Il a ses humeurs, ses silences, ses retours inattendus.

Croquis couple enlacé assis – exploration du désir et de l’intimité
Un croquis délicat d’un couple assis, enlacé, symbolisant l’exploration douce du désir et de l’intimité partagée.

Et si le désir ne se cherchait pas, mais se rencontrait ?

Le désir n’a pas besoin d’être productif, constant ou conforme à une norme. Il peut être diffus, timide ou changeant. Parfois, il se cache dans une caresse, un regard ou une sensation fugace. Il peut aussi s’endormir, ce qui n’est pas une faute. Heureusement, il a la capacité de renaître autrement, ailleurs, dans un rapport au corps et à soi différent.

Pistes à explorer…

1. Prendre le temps : ralentir pour mieux ressentir (Slow life & Slow sex)

Le désir ne surgit pas dans le stress, la charge mentale ou le multitâche ; en effet, il a besoin d’espace pour s’exprimer pleinement.
C’est pourquoi ralentir son quotidien, faire une chose à la fois et s’offrir du silence peuvent constituer une base solide pour réhabiter son corps.
De plus, le slow sex propose de remplacer la performance par la présence. Il invite à ralentir les gestes, à étirer les moments et à laisser le plaisir s’installer sans pression.

Outils simples :

  • Se masser ou se faire masser sans chercher à « exciter », mais simplement pour ressentir.
  • S’allonger dix minutes sans distraction, à l’écoute de ce qui se passe dans le bassin, sans attente.
  • Pratiquer la caresse exploratoire : poser la main immobile, puis observer ce qui émerge au contact.

2. Laisser les fantasmes venir… sans les contrôler

Les fantasmes ressemblent à des rêves éveillés : parfois déroutants, flous ou très clairs.
Ils ne sont pas destinés à tous être réalisés, mais ils révèlent nos paysages intérieurs.
Accueillir ces images sans honte ni analyse immédiate ouvre un espace de désir plus libre et personnel.

Outils simples :

  • Tenir un carnet du désir : y noter images, mots, sensations même absurdes.
  • Se poser la question : qu’est-ce qui a réveillé un frisson, une envie ou un trouble ces derniers jours ?

3. Communiquer autour de l’abstinence (choisie ou subie)

Ne pas ressentir de désir ne signifie ni être « anormal.e », ni être « cassé.e ».
L’abstinence peut être un choix de soin, de recentrage ou un état temporaire.
En parler avec son ou sa partenaire, sans justification, mais en partageant ses ressentis, désamorce souvent tensions et culpabilités.

Outils simples :

  • Exprimer ce qui se vit dans le corps plutôt que ce qui « ne va pas » :
    « En ce moment, j’ai besoin de lenteur et de recentrage… Je n’ai pas envie, ce n’est pas contre toi. »
  • Proposer d’autres formes de lien : se prendre dans les bras, se masser, rire ensemble, dormir collé·e·s.

4. Revenir au corps autrement que par la sexualité

Parfois, le désir s’endort parce que le corps est vécu comme un outil, un champ de tension ou un lieu de déconnexion.
Y revenir en douceur, par le plaisir non sexuel, ouvre une porte précieuse vers soi.

Outils simples :

  • Danser seule, juste pour soi.
  • Marcher lentement en nature, en prêtant attention aux sensations des pieds, au vent et aux textures environnantes.
  • Prendre un bain ou une douche en pleine conscience : sentir la température, le contact de l’eau et le poids du corps.

Petit mot de la fin
Le désir ne se force pas, il se réinvente, se respecte, et se cultive avec douceur. Si tu souhaites déposer ce qui vit en toi, explorer ces pistes ou simplement parler de ton intimité sans jugement, je t’invite à prendre rendez-vous avec moi.
Créons ensemble un espace où le désir peut doucement retrouver sa place, à ton rythme. Tu peux prendre rendez-vous pour en parler, à ton rythme.

Le vaginisme : Ce tabou qui enferme le corps

Qu’est-ce que le vaginisme ?

Le vaginisme, c’est quand la pénétration devient douloureuse, difficile, voire impossible.
Ce n’est pas un manque d’envie, ni un refus conscient. C’est un réflexe du corps qui se contracte, se ferme, comme pour se protéger.

Très souvent, ce blocage se manifeste dès l’anticipation de la pénétration. Il peut rendre toute tentative sexuelle ou gynécologique anxiogène, voire impossible.

Ce que l’on ne nous dit pas : méconnaissance du corps et silence autour du périnée

Ce qui rend le vaginisme encore plus difficile à vivre, c’est aussi la méconnaissance que nous avons de notre propre corps.

On ne nous a pas appris à connaître notre périnée, à comprendre notre anatomie intime, à écouter nos sensations.
On avance souvent à l’aveugle, avec cette idée que “ça va venir tout seul”… jusqu’au jour où le corps dit non.

Et quand il dit non, on se sent coupables, seules, incomprises.
Mais la vérité, c’est que ce n’est pas notre faute : on ne nous a pas transmis les clés.
Et ça, c’est une responsabilité collective.

Le cercle vicieux du vaginisme : Douleurs, Appréhension, Contractions, Évitements

Le vaginisme installe un cercle vicieux.
Plus on a mal, plus on a peur.
Plus on a peur, plus on évite.
Et plus on évite, plus la douleur persiste — jusqu’à devenir une habitude du corps.

Ce n’est pas une question de volonté.
C’est une mémoire. Une tension. Une protection.
Et pour en sortir, il faut du temps, de la douceur, et un accompagnement adapté.

Une prise en charge pluridisciplinaire est essentielle

Dans chaque accompagnement, je commence toujours par orienter vers une consultation gynécologique ou avec une sage-femme, pour vérifier qu’il n’y a pas de causes physiologiques spécifiques.
C’est une étape importante : ne pas se forcer, mais s’assurer que le corps va bien.

Ensuite, si tout est ok sur le plan médical, nous avançons ensemble en sexothérapie.
On explore les peurs, les croyances, les conditionnements, les traumatismes parfois, toujours à ton rythme.

Et systématiquement, j’oriente aussi vers un·e kiné spécialisé·e en rééducation périnéale, pour que le corps puisse lui aussi se libérer, en parallèle du travail émotionnel.

Ce lien entre psyché et corps est fondamental. Le vaginisme n’est pas “dans la tête”. Il est dans le corps et dans l’histoire. Et il mérite qu’on l’aborde dans toute sa complexité.


En conclusion : se reconnecter à soi, en douceur

Le vaginisme n’est pas une fatalité.
C’est un signal du corps, une invitation à ralentir, à écouter, à se reconnecter.

Que tu sois en couple ou célibataire, ce chemin de reconnexion à toi-même est précieux.
Il mérite d’être accompagné avec bienveillance, patience et respect de ton rythme.

Tu n’es pas seule.
Et surtout, tu n’as rien à prouver.
Ton corps mérite d’être entendu, jamais forcé.

Avec toute ma bienveillance.

Laurie

Blocage dans le corps et intimité: Comprendre, ressentir et libérer

Blocages, mental envahissant et sexualité

C’est est une réalité vécue par de nombreuses personnes. Difficulté à ressentir, mental envahissant, douleurs ou absence de plaisir… Ces signaux peuvent indiquer une déconnexion entre le corps et l’esprit dans l’intimité. Dans cet article, je t’explique comment ce blocage s’installe, ce qu’il révèle, et comment on peut en sortir, en douceur.

Ce que j’appelle un blocage dans le corps

Parfois, le blocage est clair : il y a du vaginisme, des douleurs, des contractions, des troubles de l’éréction. Le corps se ferme, refuse. Et puis parfois, c’est plus diffus. Ce sont des femmes, des hommes qui ne parlent jamais de leur corps, qui n’ont pas les mots pour décrire une sensation, qui sont dans le mental et pas dans le vécu. Comme si elles/ils étaient absent.es de leur propre expérience.

Souvent, cela se traduit aussi dans l’acte sexuel : les pensées vagabondent, l’instant présent échappe. L’orgasme, quand il est là, est difficile à décrire. Le corps ne parle pas, ou si peu. L’intimité devient automatique, souvent centrée sur la pénétration, avec une approche héritée d’une éducation qui oublie le ressenti, le subtil, le lent.

Pourquoi est-ce si difficile d’habiter son corps ?

Parce que notre mental est puissant, et qu’on a rarement appris à ralentir. Parce que la performance, l’efficacité, la réussite sont des injonctions constantes. Et que dans cette société qui valorise la tête, les émotions vite digérées et les actions rapides, on oublie que ralentir, ce n’est pas « ne rien faire ». C’est un acte de résistance. C’est une manière de reprendre contact avec soi.

Et puis il y a l’anxiété, les traumas parfois, les systèmes de défense du corps qui se mettent en place inconsciemment. Le système nerveux prend le relais, se met en mode survie. Et dans ces moments-là, le mental ne suffit plus : il faut passer par le corps.


Ce que je vois quand le corps se réveille

Quand mes accompagné.es reconnectent à leurs sensations, je vois leur visage s’ouvrir, leur souffle s’apaiser. Elles/ils retrouvent de la fluidité, du mouvement, du plaisir. On ne parle pas d’émotions ici, on parle de sensations. C’est une nuance importante. Parce que la sexualité, si elle commence dans la tête, se vit surtout dans le corps.

Petit à petit, ils/elles apprennent à ressentir : le chaud, le froid, la pression, la tension, la douceur. Ils/elles comprennent leurs limites, ce qui les nourrit, ce qui les dérange. Et c’est là que l’intimité prend un nouveau sens.

Comment je les accompagne dans ce retour à soi

À leur rythme. Toujours. Je n’impose rien, je propose. Parfois ce sont des visualisations, des explorations sensorielles, des exercices en solo ou avec un partenaire. On peut parler de slow sex, d’auto-exploration, de sensualité non pénétrative. Sans objectif, sans pression, sans performance.

Mon approche est intuitive, douce, respectueuse. Elle s’adapte à chaque personne, à son histoire, à son corps. Parce que ce chemin-là ne se fait pas en ligne droite. Il se fait en spirales, avec des allers-retours, des prises de conscience, des silences et des élans.


Ce que j’ai envie de te dire, à toi qui te reconnais peut-être

Tu n’es pas seul.e. Ce que tu vis n’est pas une fatalité. Et surtout : tu n’as pas à « savoir » pour ressentir. Parfois, on comprend avec le corps avant de mettre des mots.

Les approches verbales sont précieuses, mais elles ne suffisent pas toujours. Le corps a son propre langage. L’écouter, c’est déjà commencer à guérir. C’est retrouver du pouvoir sur ton intimité. C’est t’autoriser à vivre pleinement ce qui te traverse.

Et ça, ça change tout.

Avec bienveillance

Laurie

L'Essence de l'Intimité : Un Chemin vers Soi et l'Autre

L’intimité, un espace rare et précieux

Dans notre société marquée par la performance et les apparences, l’intimité se fait discrète. Pourtant, elle est essentielle.
Souvent associée à la sexualité, elle va bien au-delà. L’intimité, c’est avant tout une connexion profonde à soi, et parfois à l’autre, quand on le choisit.

Dans mon travail de thérapeute de l’intime, j’accompagne chaque femme dans l’exploration de cette connexion. Car c’est là que naissent des relations sincères, nourrissantes et authentiques.

Oser l’intimité : le courage d’être soi

Être authentique, c’est s’ouvrir sans filtre, sans artifice. C’est accepter de se voir soi-même et de se montrer à l’autre tel que l’on est. Cette authenticité est le socle de toute relation intime : elle est ce qui nous permet d’être vraiment présents, d’accueillir chaque part de nous-mêmes et de l’autre, dans une bienveillance mutuelle.

Dans l’intimité, il y a l’idée d’une union, d’un partage, et d’une découverte constante de l’autre. C’est une danse délicate, faite de confiance et d’ouverture, qui nourrit et renforce le lien. Au quotidien, cette connexion se manifeste dans les petits gestes, les regards, les instants partagés qui semblent anodins, mais qui tissent peu à peu un espace de sécurité et de compréhension.

L’intimité dans les relations humaines

L’intimité ne se vit pas seulement dans les moments extraordinaires ; elle est aussi une pratique quotidienne. Se retrouver dans le quotidien, c’est être connecté l’un à l’autre, même dans les petites actions de tous les jours. C’est se donner de l’espace quand c’est nécessaire, pour revenir avec clarté et présence. C’est cultiver la bienveillance, la patience, et la reconnaissance de l’autre.

L’intimité est présente dans toutes les relations de notre vie, qu’elles soient amicales, amoureuses, parentales ou familiales. Elle repose sur une connexion sincère, où chacun se sent libre de se dévoiler et d’accueillir l’autre avec respect. Dans cette connexion, il y a une ouverture mutuelle : un choix de s’offrir à l’autre et de recevoir l’autre en retour, sans attente ni jugement. Ainsi, chaque relation devient un miroir précieux, qui nous aide à découvrir davantage qui nous sommes.

La Confiance : La clé entre l'accompagné et son thérapeute

Dans un accompagnement thérapeutique, notamment autour des relations intimes, la confiance n’est pas un simple ingrédient : elle est le socle de toute transformation.

Pourquoi la confiance est-elle essentielle ?

La confiance ouvre un espace intérieur où l’on peut :

  • Explorer des émotions profondes
  • Revenir sur des expériences douloureuses
  • Aborder des sujets intimes et vulnérables

Sans un cadre sécurisant, il devient difficile — voire impossible — d’aborder ces zones sensibles avec honnêteté.
C’est la confiance qui permet à la personne accompagnée de se sentir en sécurité, écoutée et comprise.

Comment cette relation de confiance se construit-elle ?

Dans mes accompagnements, je ne considère pas la confiance comme un but à atteindre.
Je la vis comme un engagement réciproque, un lien qui se construit pas à pas, dans le respect du rythme de chacune.

Mes 4 piliers pour bâtir cette relation :

1. La confidentialité

Tout ce qui est partagé ensemble reste entre nous.
C’est un fondement éthique et humain. Ce cadre te permet de parler librement, même des sujets les plus sensibles, en sachant que tes mots sont protégés.

2. Le non-jugement

 Ici, tu es accueilli·e tel·le que tu es. Peu importe ton vécu, tes choix ou tes doutes :
chaque part de toi a sa place.
Ce climat permet d’explorer tes émotions sans la peur d’être rejeté·e.

3. Le rythme

Je t’accompagne à ton propre rythme.
Chaque chemin est unique.
Aucune pression, aucune urgence : nous avançons au fil de tes ressentis, avec douceur et sécurité.

4. La bienveillance

Elle est au cœur de mon approche.
C’est elle qui crée cette alliance profonde, qui te permet de cheminer avec soutien, compassion et respect.

S’offrir un espace de transformation

Choisir d’être accompagnée, c’est un acte de soin envers soi-même.
C’est aussi un espace de croissance, où la parole peut se libérer, où les émotions peuvent s’accueillir, et où la confiance devient un moteur de changement.


Prends le temps de t’offrir cette sécurité intérieure, cette présence à toi-même. Car c’est dans cet espace que les plus belles transformations prennent racine.